Familles, amis, voisins, collègues, ont été invités à constituer ou rejoindre une équipe proche de chez eux et à relever le pari de manger plus sain, consommer plus local, ou encore réduire le gaspillage alimentaire. Pendant 5 mois le défi est rythmé d’ateliers, de visites, de partage de recettes et astuces… Rencontres avec deux familles qui ont relevé le défi !
Défi proposé par A PRO BIO conjointement avec la MRES et grâce au soutien de la Région Hauts-de-France et du service politique de la ville de la CALL.
A Bully-les-Mines, Elodie gère sa "team"
A Bully-les-Mines, Elodie accompagnée de Dimitri, son conjoint, et Nathan, son fils, participent au défi. Elodie est d’ailleurs la cheffe d’équipe de la « Team Bully ».
« Dans l’équipe, on échange, on partage nos recettes, nos astuces, nos producteurs locaux préférés via un groupe What’sApp, explique Elodie. Et chaque semaine, nous avons un challenge à valider ». La capitaine motive ses troupes et les invite à se rendre aux ateliers ou à valider les challenges. Exemples de challenges réalisés dernièrement : manger un repas végétarien dans la semaine ou préparer ses repas à la semaine. « Pour ce défi, l’idéal est de cuisiner un maximum de recettes pour la semaine, ça nous évite d’aller dans les fast-foods, on gagne du temps et on évite le gaspillage ». Une pratique qui demande aux familles de faire des efforts, et de faire son possible pour mieux manger. « On anticipe au maximum, on fait à manger en famille, ça implique Nathan », poursuit la bullygeoise.
Nathan participe aussi aux ateliers dans lesquels les enfants peuvent être concernés : « On a fait de la purée aux potirons, on fait des gâteaux au chocolat à la betterave ». Tu as aimé ? « J’ai gouté, mais j’aime pas trop ». « D’ailleurs, va chercher ce qu’on a préparé aujourd’hui », demande la mère à Nathan. Fièrement, Nathan apporte des gâteaux à la betterave préparés le jour même. Et ici, la sensibilisation auprès des plus jeunes prend toute son importance, « Plus on habitue les enfants jeunes, mieux c’est ». Manger mieux pour mieux gérer le budget certes mais surtout pour la santé ! C’est sur ce point que la maman insiste auprès de Nathan « sans faire de forcing ». Une routine qui se trouve avec le temps, avec de l’organisation. En participant à son deuxième défi, la famille prend des réflexes : « Les ateliers sont toujours différents, les échanges entre participants sont enrichissants. On achète plus souvent chez les producteurs locaux, sur les marchés ».
Elodie a même fait de l’alimentation durable son cheval de bataille. En reconversion professionnelle la bullygeoise souhaite lancer sa société. « J’aimerais aller vers les gens éloignés d’une alimentation saine, leur expliquer que mieux manger, c’est bon pour le porte-monnaie, mais surtout que ça peut changer la vie et être en meilleure santé. Parce qu’en mangeant mieux, on mange moins aussi ».
Ils témoignent...
La famille d’Hélène et Claude s’est lancée dans le défi alimentation durable. Pourquoi ? Ils vous expliquent tout sur leur aventure :
Mars 2020 : confinés à la maison, nous décidons de profiter du beau temps pour démarrer un potager, et achetons quelques graines… Notre ainé de 14 ans se joint à nous. On se rend vite compte qu’il faut maitriser quelques principes pour obtenir des résultats : la famille, les voisins, les vidéos de spécialistes en ligne nous sont de bons conseils et l’on se prend au jeu dans cette découverte quotidienne. Les récoltes sont modestes, mais cueillir un légume, le cuisiner (même avec la peau), quel moment de bonheur et de partage !
Saison 2021 : nous décidons d’acheter une serre pour élargir notre panel de productions en créant un espace aux conditions climatiques plus favorables. Sur un conseil du voisin, nous installons également un composteur, au titre de la dotation proposée par la CALL. On trie maintenant nos déchets organiques. En outre, on récupère et on stocke nos graines, on congèle, bref la totale !
Mon épouse rejoint la 1ère édition du défi alimentation durable organisée par la CALL. Cette expérience nous permet d’avoir de précieux conseils et ressources documentaires afin de toujours essayer d’optimiser notre démarche. Ce défi nous permet de rencontrer et d’échanger avec d’autres familles intéressées par la démarche. Nous ne sommes pas dépaysés puisque c’est plus ou moins les orientations que nous avons prises dans la gestion de notre potager. Mais la route est encore longue, en particulier l’envie d’entraîner nos amis, voisins et les habitants de Villers-au-Bois dans cette aventure ! Cette année nous faisons encore partie de l’aventure du défi et avons mis en place une équipe « spéciale » Villers-au-Bois et espérons par la suite déployer des ateliers au sein de la commune.
- Du potager à l'assiette, il n'y a qu'un pas...
