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Durand Production, Le Fluide Automobile Harnésien

Implantée sur le Parc d’Activités de la Motte du Bois à Harnes, à quelques encablures de l’entreprise McCain, la société Durand Production rayonne dans son domaine. Présentation de l’entreprise en compagnie de son directeur, Antoine Roucoules.

120 employés travaillent sur site

Ils sont chimistes, agents de production ou logisticiens à Harnes. Là, où 25000 m² sont dédiés à la production de fluides automobiles, homologués par d’importantes marques de constructeurs. « Nous produisons essentiellement des huiles de moteur, du liquide de refroidissement, du liquide lave glace », explique le directeur de la société. Fondée en 1945 par les frères Durand, la société s’est spécialisée dans la production de fluides autos en 1985. « Depuis 2004, nous sommes une filiale de Cipélia, basée à Amiens, spécialiste des fluides automobiles et numéro deux en France dans le domaine, derrière le groupe TOTAL », explique Antoine Roucoules.

Un savoir-faire made in France

Principalement axée sur la production de liquides dédiés aux véhicules légers (mais pas que, fluides pour véhicules agricoles, deux roues ou machines y sont aussi produits), l’entreprise prône le made in France. Un savoir- faire reconnu par de nombreux professionnels de l’automobile, par les garagistes ainsi que par les grandes et moyennes surfaces qui font appel à Durand Production pour la fabrication de ces fluides.

« Ici, nous concevons les marques de produits à la demande du client, mais nous avons également nos propres marques », annonce le directeur. D’une demande spécifique d’un client à la mise au point de nouvelles formules, un laboratoire et des équipes qualifiées s’adaptent en permanence, innovent. En 10 ans, près de 35 millions d’euros ont été investis afin de développer la société Harnésienne. Aujourd’hui, 11 lignes de production sont actives. La modernisation de lignes étant prévue prochainement. 100 millions de litres de liquides sont actuellement produits et livrés par les 120 agents de l’entreprise. Une équipe habitant principalement le territoire « Beaucoup de nos employés sont harnésiens, courriérois, loisonnais… Nous sommes fiers de contribuer à l’emploi local », explique le directeur.

 

Parmi les marques, Green City, une marque, qui est comme son nom l’indique, plus verte. « Nous avons commencé à produire un lave glace à 99% biodégradable. Le bouchon et le bidon seront 100% « végétal », faits de fibre de canne à sucre, et donc recyclables également en les jetant dans la poubelle jaune. » Une politique environnementale donc, puisque au-delà de ce produit l’entreprise investit afin de rendre le lieu moins polluant notamment en réduisant son empreinte carbone, en récupérant l’eau de pluie ou en analysant régulièrement les eaux rejetées. Des efforts donnant la possibilité à l’entreprise d’afficher la norme ISO14001, s’appliquant aux organismes soucieux d’améliorer leurs performances environnementales. Durand Production est également adhérent au pôle de compétitivité TEAM 2, basé à Loos-en-Gohelle, qui vise à développer la recherche industrielle dans le domaine des éco-matériaux, du recyclage et de la dépollution.

L'entreprise impliquée dans la lutte contre la Covid-19

En mars 2020, l’annonce du gouvernement concernant un confinement strict perturbait les activités de nombreuses entreprises. L’entreprise Harnésienne s’est quant à elle investit plus que jamais dans cette lutte contre la pandémie. « Quelques jours avant ce premier confinement, j’entends l’appel du gouvernement à mobiliser le monde industriel dans cette bataille contre la Covid-19, explique Antoine Roucoules. Nous nous intéressons à la fabrication de gel hydro-alcoolique et constatons que nous sommes en capacité de produire près de 50000 litres par jour de gel. Le gouvernement nous indique que si tel était le cas, nous serions, à ce moment-là, l’une des plus grosses capacités de production française ».

Deux semaines plus tard, la production d’un gel hydro-alcoolique, validé par l’OMS, était lancée. De nombreuses commandes arrivaient et très vite les salariés s’impliquaient dans cette aventure. « D’une part, cela nous a permis de ne placer aucun employé en chômage partiel, et surtout de les faire participer à cette lutte contre la pandémie ».  Les enfants des salariés participaient également. « On leur a demandé de faire quelques dessins de soutien que l’on plaçait dans les colis livrés aux hôpitaux, aux pharmacies, aux EPHAD. »

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