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Pollution de l’air : Comment agir ? Comment se protéger ?

Les effets de la pollution de l’air sur la santé sont avérés. Ils peuvent être immédiats ou à long terme (affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancers…). Comment se protéger ? Comment agir pour participer à son échelle à la diminution des épisodes de pollution ?

Dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), la CALL participe activement à l’amélioration de la qualité de l’air sur son territoire. Un partenariat pluriannuel a ainsi été mis en place avec l’association agrée en charge de la de la qualité de l’air en région, Atmo Hauts-de-France.

S'informer.

Les polluants de l’air
Il existe deux catégories de polluants atmosphériques :

  • les polluants primaires, émis directement : monoxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, particules (ou poussières), métaux lourds, composés organiques volatils, hydrocarbures aromatiques polycycliques… ;
  • les polluants secondaires issus de transformations physico-chimiques entre polluants de l’air sous l’effet de conditions météorologiques particulières : ozone, dioxyde d’azote, particules)…

Les conséquences

L’exposition à court terme (pic de pollution) mais surtout l’exposition sur le long terme (chronique) à la pollution de l’air  a des impacts importants sur la santé, en particulier pour les personnes vulnérables ou sensibles : Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardio-vasculaires, insuffisants cardiaques, mais aussi les personnes se reconnaissant comme sensibles au moment des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés au moment des pics.

La pollution de l’air peut également avoir des effets néfastes sur les bâtis, les cultures, les écosystèmes. 

Adopter les bons réflexes !

La réduction des émissions de polluants atmosphériques passe par des gestes et habitudes souvent simples à mettre en œuvre. L’amélioration de la qualité de l’air est l’affaire de tous.

  • Se chauffer plus sobrement (isolation, entretien…)
  • Se déplacer autrement (marche, vélo, transports, covoiturage, écoconduite, véhicule faiblement émetteur…)
  • Valoriser ses végétaux (ne pas brûler les déchets verts, adopter le compostage, paillage…)

Les bons gestes

En cas d’épisode de pollution, pour les populations vulnérables et sensibles :

  • évitez les activités physiques et sportives intenses, non seulement en plein air, mais aussi à l’intérieur ;
  • en cas de gêne respiratoire ou cardiaque inhabituelle, consultez votre médecin ou pharmacien ;
  • prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement doit être adapté ;
  • si vous sentez que vos symptômes sont moins gênants quand vous restez à l’intérieur privilégiez des sorties plus brèves que d’habitude ;
  • évitez de sortir en début de matinée et en fin de journée et aux abords des grandes routes ;
  • reportez les activités qui demandent le plus d’effort.

 

Pour la population générale

  • réduisez et reportez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur, jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes liés à la pollution sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations) ;
  • en cas de gêne inhabituelle (par exemple : toux, mal de gorge, nez bouché, essoufflement, sifflements), prenez conseil auprès de votre médecin ou pharmacien.

Sources : atmo-hdf.fr / gouvernement.fr

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